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mercredi 18 janvier 2017

THE COMSAT ANGELS - Fiction

Polydor ‎– 2383 645
Netherlands
Août 1982

Pour son troisième et dernier album sur le label Polydor, The Comsat Angels glisse lentement mais indéniablement vers une new-wave mainstream. En attente de succès commercial, pressé par sa maison de disques, le groupe se cherche un nouveau souffle, plus léger. Malheureusement, la sauce ne prend pas ...

Single "After The Rain"

Malgré un "After The Rain" qui ouvre Fiction plutôt de belle manière, cet album manque de saveurs. D'ailleurs, ce titre rappelle un certain "After The Snow" d'un autre groupe new-wave british, Modern English, ou encore certaines compositions de The Opposition.

Fiction propose une musique apaisée qui ne convainc pas, mais en perdant sa face sombre, elle a perdu de son âme. Le logo du premier album fait son retour, mais la substance nourricière n'y est plus. Même son leader, Stephen Fellows reconnaît cet échec à égaler la qualité de l'opus précédent, mais aussi la nécessité vitale de sortir d'une noirceur destructrice :
Frontman Stephen Fellows said of the change: "I certainly didn't want to make another record as intense as Sleep No More — at least not immediately. Sleep No More was so dark that I felt it skewed things a bit — possibly even mentally for me. I just felt if we carried on in that direction it'd lead to madness or maybe even something worse".
Dans les deux précédents albums, les claviers oeuvraient dans la discrétion. Ici, ils sont plus présents, et la musique perd en intensité émotionnelle et en intemporalité. Toutefois, il faut reconnaître que la section rythmique est toujours captivante, que les harmonies guitaristiques peuvent encore faire vibrer. Fiction n'est pas en soi un mauvais cru, mais certaines compositions auraient mérité plus d'inspiration.

En réédition CD, on retrouve en bonus les indispensables singles "It's History" ou "(Do The) Empty House".

Single "It's History"

Inner sleeve front
Inner sleeve back

Bass Guitar – Kevin Bacon
Drums – Mik Glaisher
Guitar, Vocals – Stephen Fellows
Keyboards – Andy Peake

A1    After The Rain
A2    Zinger
A3    Now I Know
A4    Not A Word
A5    Ju-Ju Money
B1    More
B2    Pictures
B3    Birdman
B4    Don't Look Now
B5    What Else!?

THE COMSAT ANGELS - Sleep No More

Polydor ‎– POLS 1038
Polydor ‎– 2383 614
UK
21 Aug 1981


Sleep No More est considéré comme le chef-d'oeuvre de The Comsat Angels. Généralement on nomme ça un Classic album, dans leur genre musical en tout cas. Pas vraiment cultes comme The Sound (et leur "From The Lions Mouth") avec qui ils partagent cette musique post-punk pleine de tensions et de mélancolie, ils nous ont toutefois offert deux premiers albums magiques, et un troisième moins réussi mais non dénué d'intérêt (Fiction). La suite fut moins glorieuse...

Pour ce second album, avec l'aide de leur ingénieur du son Peter Wilson, le groupe eut plus de temps pour travailler sur la production que pour l'album précédent, Waiting For A Miracle. Par exemple, celui-ci leur suggéra d'enregistrer la batterie à l'extérieur du studio, au 4e étage du label Polydor, près de l'ascenseur. Il eut l'idée de positionner des micros dans les étages supérieurs et inférieurs.... pendant la fermeture des bureaux, bien entendu !

Plus sombre que leur premier album, Sleep No More flotte dans des eaux troubles. Il y a toujours cette prédominance rythmique, un duo basse-batterie qui martelle lentement ses coups et ses notes, et une guitare surplombant le tout, lourde, incisive et torturée, même si elle sait aussi se faire légère quand c'est nécessaire. Les claviers sont toujours aussi discrets, une raison de plus pour vous plonger dans la jeunesse d'un groupe dont le son n'a pas trop vieilli.

Au même titre que The Chameleons et The Sound et dans une moindre mesure Echo & The Bunnymen, The Comsats avaient cette propension à mettre en avant l'émotion, la tension, l'introversion et une couleur sombre du monde qui les entourait. Mais comme il leur manquait le charisme d'un Ian McCulloch ou d'un Bono, le succès ne vint pas au rendez-vous.

Pour les complétistes, il est à noter que le label Edsel a réédité la discographie de The Comsat Angels en CD, avec de nombreux bonus.




Stephen Fellows - Voix, Guitare
Andy Peake - Synthétiseurs, Voix
Kevin Bacon - Basse
Mik Glaisher - Batterie

A1    The Eye Dance   
A2    Sleep No More   
A3    Be Brave   
A4    Gone   
A5    Dark Parade   
B1    Diagram   
B2    Restless   
B3    Goat Of The West   
B4    Light Years   
B5    Our Secret

dimanche 15 janvier 2017

T2 - It'll All Work Out In Boomland

Decca ‎– SKL 5050, Acme ‎– SKL 5050
Limited Edition, Reissue, Remastered, clear 
UK
Août 2014

Officially licensed from universal 40th
anniversary
Edition remastered with booklet limited edition 300 copies
Mastered at Third Eye Studios by Gary Ramon

Dans la plus pure tradition des power-trios tels que Cream ou le Jimi Hendrix Experience, T2 est choisi par le label Decca en 1970 pour figurer à son catalogue. Formé en janvier de la même année, il est composé de Peter Dunton, ex-batteur de Please, The Files, The Gun ou encore Neon Pearl. On y trouve également le bassiste Bernard Jinks et le guitariste Keith Cross, tous deux des ex-musiciens de Bulldog Breed.
Ils adoptent d'abord le nom de Morning (nom d'un groupe existant aux USA) pour finalement opter pour T2.

Il leur suffit d'une semaine de répétitions pour se rendre à l'évidence qu'ils partagent des goûts musicaux communs. Ils prennent alors rapidement résidence au Café des Artistes dans le London's West End. Fiers de leurs succès, ils drainent un public de plus en plus nombreux et attirent la convoitise de plusieurs maisons de disque dont Decca. Suivent de nombreux concerts, mais juste avant de partir pour une tournée aux USA, Keith Cross laisse tomber son groupe, prétextant qu'il souhaite suivre sa propre voie, et parlant de problèmes de santé dus au volume sonore auquel le groupe joue, et aux lightshows.

Pour la réalisation de la pochette, T2 fit appel à l'artiste peintre Peter Thaine, qui créa une oeuvre en lien avec l'intensité et le mystère se dégageant de la musique. Et quelle musique ! Un savoureux mélange de blues-rock, heavy et progressif rock, sorte de mix de Deep Purple, Black Sabbath, Savoy Brown, King Crimson et Free.

Boomland fut enregistré par des jeunes gens inspirés et aux talents indéniables. Keith Cross n'avait que 17 ans, et les deux autres étaient à peine plus âgés. L'influence de Jimi Hendrix est présente chez Cross, mais aussi celle de Jeff Beck ou de Clapton (guitare acoustique). Le jeu de Peter Dunton est à la limite du jazz, comportant de rapides roulements sur ses toms, à l'image de Keith Moon ou Mitch Mitchell. Par ailleurs, le jeu de basse de Jinks, plus en retrait, laisse de l'espace à ses deux alter-ego.

La face 1 comporte 3 compositions de durée assez égale. On retient notamment le magnifique "No More White Horses", un hit en puissance au refrain si entêtant. On notera que ce titre fut repris par le groupe néo-prog suédois Landberk dans les années 90, période de redécouverte de groupes obscurs des décennies passées.

La face 2 ne contient qu'une seule longue pièce, "Morning". Typique du style progressif des débuts des années 70, elle fut écrite par Dunton à la guitare acoustique. En dehors d'une structure classique, elle laisse la part belle aux soli de chacun des membres pour un développement sur plus de 20 minutes.

Si ce It'll All Work Out In Boomland ne rencontra pas le succès mérité à l'époque, il est aujourd'hui un indispensable pour tout amateur de rock inventif des seventies.

/// Exemples de pressages ///
Decca Records, SKL 5050, 1970 (compter + de 200 €)
Essex Records, 1019, 1997
Akarma, AK 334, 2005

Préférez cette édition Acme à celle d'Akarma. Remastérisée, d'un excellent pressage, c'est un clear vinyl en 180g.


Basse, Voix [Harmonie] – Bernard Jinks
Batterie, Voix Lead – Peter Dunton
Guitare, Claviers, Voix [Harmonie] – Keith Cross

A1    In Circles   
A2    J.L.T   
A3    No More White Horses
B      Morning

XTC - The Big Express [die-cut cover]

Virgin ‎– V 2325

Die-cut cover - Wheel-shaped sleeve
UK

Octobre 1984

The Big Express est le 7e album des britanniques de XTC. Ce groupe, vous le connaissez certainement pour leur véritable unique tube "Making Plans For Nigel" écrite par le bassiste Colin Moulding (sept 1979).

Single Making Plans For Nigel (1979)
Mais cinq années plus tard, leur batteur Terry Chambers les a quitté durant les sessions d'enregistrements de Mummer (1982), laissant un Andy Partridge à la limite de la crise personnelle. Celui-ci ne remontra plus jamais sur scène, mais il reste aussi productif, signant ici la quasi totalité des compositions.

Soyons clairs, The Big Express n'arrive à la cheville des géniaux albums Black Sea et English Settlement, mais il retrouve une énergie quelque peu disparue sur l'album Mummer, aux ambiances pastorales mais indisciplinées. On retrouve chez XTC des résonances sixties et seventies; Partridge cite Brian Wilson, Burt Bacharach, Paul McCartney, Ray Davies ou encore Captain Beefheart comme influences personnelles. Depuis English Settlement, les musiciens ont largement incorporé des couleurs beatlesiennes dans leur musique, avec une part de plus en plus grande de psychédélisme (Influences qui seront à leur paroxysme dans le side-project The Dukes of Stratosphear).
The Big Express n'est pas à proprement parler un album-concept, mais il porte des idées chères au groupe, telles que le rejet de la déshumanisation et du progrès lié au monde moderne.
D'où cette pochette en forme de roue, la mécanique du temps qui passe, la roue de la locomotive qui trace sa route sans se soucier des hommes qui restent à quai. Des critiques aussi sur des questions religieuses ou militaires.

Aux côtés du trio de base, on retrouve le batteur de studio, Peter Phipps (Mike Rutherford, Eurythmics...) déjà présent sur l'album Mummer, qui ici fait un travail sérieux et qualitatif. On sent une cohérence de groupe, une énergie en renaissance (des guitares incisives), que l'on retrouvera sur le très Beatlesien Oranges & Lemons (1989).


Batterie – Peter Phipps
Guitare [Electrique], Piano, Mellotron, Synthétiseurs – Dave Gregory
Voix, Basse – Colin Moulding
Violon, Violoncelle – Stuart Gordon
Voix, Guitare [Electrique], Drum Programming [Linn Drum], Harmonica – Andy Partridge
Choeur – Annie Huchrak (A2)
Euphonium (Tuba ténor) – Steve Saunders (A4)

A1    Wake Up
A2    All You Pretty Girls   
A3    Shake You Donkey Up   
A4    Seagulls Screaming Kiss Her Kiss Her
A5    This World Over   
B1    The Everyday Story Of Smalltown   
B2    I Bought Myself A Liarbird   
B3    Reign Of Blows   
B4    You're The Wish You Are I Had   
B5    I Remember The Sun
B6    Train Running Low On Soul Coal

/// Quelques pressages ///
LP, Virgin UK, V 2325, 15 October 1984. original has round cover.
LP, Virgin Japan (EMI), 28VB-1006, 1984. round cover, in outer black and white cardboard sheet.
CT, Virgin Japan, 28VC-1006, 1984.
LP/CT, Virgin USA (Geffen), GHS/M5G 24054, 1984.
LP, Virgin France, 70279, 1984. original has round cover.
LP, Virgin West Germany, 206 613-620, 1984. original has round cover.
CT, Virgin West Germany, 406 613-652, 1984.
LP, Virgin New Zealand, V 2325, 1984.
LP/CT, Virgin Spain (Ariola), 206613/V 406613, 1984.
LP, Virgin Italy (Ricordi), V 2325, 1984.
LP/CT, Virgin Australia, V/VC 2325, 1984. initial pressings in round cover imported from UK, subsequent pressings used domestically-printed cover.
LP/CT, Virgin Canada, VL 2305/VL 42305, 1984.
LP/CT, Virgin (Bertelsmann) Mexico, LAE-638 (207.223)/CS-638, 1984. song titles translated.
LP, Virgin (EMI) Greece, VG 2325, 1984. round cover.
LP, Octoarts (Virgin) Philippines, V-4636, 1984?. different cover.
LP, Virgin UK, OVED 181, 1988. reissue.

dimanche 8 janvier 2017

PORCUPINE TREE - Octane Twisted

Porcupine Tree ‎– Octane Twisted
KA-0Z-220
Non officiel
3xLP
UK 2016
Sortie initiale en CD en 2012

En 2012, Porcupine Tree clôturait sa carrière discographique par "Octane Twisted", un live capté au Riviera à Chicago le 30 avril 2010 et le 14 octobre de la même année au Royal Albert Hall à Londres, laissant orphelin des millions de fans d'un groupe qui aura marqué de sa substance le monde de la musique actuelle, flottant entre rock progressif presque floydien et heavy rock moderne.

Ce live marque la fin d'un inventif combo (quintet en live avec l'excellent guitariste John Wesley) emmené par son leader Steven Wilson alors en quête de liberté et visiblement sensible au temps qui passe ("Time Flies"). "Octane Twisted"  fait suite à l'album studio "The Incident" à la qualité artistique en deçà de certains de ses précédesseurs, qui recèle tout de même de très beaux titres. Et ce live n'arrive pas non plus à la cheville de l'excellent et plus cosmique "Coma Divine", sorti en 1997. Mais il reste un évident témoignage d'un groupe dont les membres possèdent des qualités artistiques indéniables et dont les prestations live, qui font figure d'exemples, n'ont jamais cessé de progresser tout au long de leurs années de partages scéniques.



Ce 3xLP est un objet non officiel, car Octane Twisted n'a à ce jour jamais été édité en format vinyle par le label K-Scope. Avec sa pochette double en papier glacé et ses photos qui ornent tout l'intérieur de la gatefold, c'est un bel objet à posséder. La qualité de pressage est bonne, malgré une tendance à l'encrassement des sillons et de l'électricité statique (typique de certains pressages actuels) qui gâche un peu le plaisir de l'écoute.

Les faces des vinyles s'arrêtent brutalement à la fin de chaque dernier titre. C'est assez surprenant et pas très professionnel. Un fade-out aurait été beaucoup plus judicieux. On peut évidemment supposer que ce vinyle a été reproduit à partir des pistes du CD. A-t-il subi un traitement de masterisation spécial pour un support qui nécessite des ajustements ? C'est une question que je me pose... Le son est globalement de bonne qualité malgré une tendance à creuser dans les fréquences graves.

Le groupe joue l'album "The Incident" dans son intégralité et dans l'ordre d'origine.
On retrouve également sur ce live des classiques du groupe tels que Hatesong, Russia On Ice, Stars Die, Dislocated Day et Arriving Somewhere But Not Here, qui clôture la face 6 de la plus belle des manières.

En résumé, je pense qu'il faut mieux posséder la version 2xCD pour le plaisir de l'écoute, afin d'éviter la rupture brutale entre les différentes faces. Reste le plaisir des yeux pour cette version vinyle !


A1    Occam's Razor
A2    The Blind House
A3    Great Expectations 
A4    Kneel And Disconnect 
A5    Drawing The Line
A6    The Incident
B1    Your Unpleasant Family
B2    The Yellow Windows Of The Evening Train
B3    Time Flies
B4    Degree Zero Of Liberty
B5    Octane Twisted
C1    The Séance
C2    Circle Of Manias
C3    I Drive The Hearse
C4    Hatesong
D1    Russia On Ice / The Pills I'm Taking
D2    Stars Die
E1    Bonnie The Cat
E2    Even Less
F1    Dislocated Day
F2    Arriving Somewhere But Not Here

Basse – Colin Edwin
Batterie, Percussions – Gavin Harrison
Guitare, Vocals – John Wesley
Lead Vocals, Guitare, Claviers – Steven Wilson
Synthétiseurs, Claviers – Richard Barbieri

DAVID BOWIE ‎– The Rise And Fall Of Ziggy Stardust And The Spiders From Mars

David Bowie ‎– The Rise And Fall Of Ziggy Stardust And The Spiders From Mars
RCA Victor ‎– SF 8287, RCA Victor ‎– LSP 4702
UK
06 Juin 1972

Aujourd'hui David Bowie aurait dû fêter ses 70 printemps. Malheureusement le destin en a décidé autrement .... L'occasion pour moi de célébrer ce qui fut son 5e album, un album-concept, un opus qui reste un incontournable pour tout amateur de rock. 


En février 1972, les premiers concerts confidentiels de la tournée Ziggy Stardust voient apparaître un Bowie androgyne juché sur de vertigineuses platform-boots et sanglé dans une combinaison d'astronaute glossy avec désormais une chevelure explosive couleur feu. A l'heure de la T-Rexmania triomphante de Marc Bolan, Bowie-Ziggy rattrape ainsi la caravane glam, juste le temps d'un album. Rapidement, il endossera de nouveaux costumes pré-punk et autres.

L'histoire de Ziggy c'est d'abord un casting gagnant. C'est l'abum d'un groupe, The Spiders From Mars. Il faut ainsi souligner l'importance de Mick Ronson et son jeu de guitare qui est le garant du rock des Spiders. C'est lui qui participe aux arrangements, la mise en forme des compositions. On y trouve aussi le bassiste Trevor Bolder, qui est un proche de Bowie depuis l'album précédent "Hunky Dory". Il officiera plus tard au sein de Uriah Heep et de Wishbone Ash. Quant au batteur Mick Woodmansey, il partage la vie musicale de Bowie depuis l'album "The Man Who Sold The World". Une forte complicité artistique émane donc de cet album, un vrai travail de groupe, plus que le produit d'un seul homme.

Ziggy c'est une histoire : celle du messager humain d'une intelligence extraterrestre cherchant à transmettre à l'humanité, qui n'a plus que cinq années à vivre, un message d'amour et de paix, mais qui finit par être détruit par ses propres excès. Bowie a déclaré que Ziggy Stardust s'inspirait essentiellement de Vince Taylor. Son nom provient du Legendary Stardust Cowboy. Ziggy disparaît en 1973 : le 3 juillet, Bowie « tue » son personnage sur la scène de l'Hammersmith Odeon, annonçant « c'est non seulement le dernier concert de la tournée, mais aussi le dernier concert qu'on fera » juste avant d'entamer Rock 'n' Roll Suicide. Beaucoup croient alors que Bowie lui-même compte abandonner la musique. Ce dernier concert est retracé dans le film Ziggy Stardust and the Spiders from Mars réalisé par D.A. Pennebaker et sorti en 1973.


Peu de temps après sa sortie, en juin 1972, l'album atteindra la 5e place aux charts anglais, et le premier single extrait "Starman" se positionnera à la 10e place. En 1974, "Rock 'N' Roll Suicide" sorti en format single, suivra un destin similaire. Autant dire un succès certain, qui ne se démentira pas tout au long des décennies suivantes, même après sa mort en janvier 2016. Ziggy Stardust est le deuxième album le plus vendu de l'artiste à ce jour (7,5 millions d'exemplaires). Même si ce n'est pas (à mon sens) le plus réussi de Bowie, il reste marquant pour sa carrière, rien que par sa pochette si reconnaissable.



La photo utilisée pour la pochette fut prise au 23 Heddon Street à Londres avec un Bowie posté devant l'enseigne "K.West", durant une nuit pluvieuse. Et les photos pour l'inner sleeve furent captées dans le studio.
back cover
Lyrics sur l'inner sleeve

A1    Five Years
A2    Soul Love
A3    Moonage Daydream
A4    Starman
A5    It Ain't Easy
B1    Lady Stardust
B2    Star
B3    Hang On To Yourself
B4    Ziggy Stardust
B5    Suffragette City
B6    Rock 'N' Roll Suicide

Basse – Trevor Bolder
Batterie – Mick Woodmansey
Guitare, Piano, Vocals – Mick Ronson
Saxophone, Guitare, Vocals – David Bowie
Producteurs – David Bowie, Ken Scott

dimanche 1 janvier 2017

NINE CIRCLES ‎- Nine Circles

Nine Circles ‎– Nine Circles 
Primary Records ‎– CD-PR-12455 
Allemagne 
1996

Le renouveau New Wave au sens large n'est plus à prouver. Nombre de nouveaux groupes sortent aujourd'hui des albums de DarkWave, EBM, Synth Pop, Minimal, ColdWave, et j'en passe, dont la qualité n'est pas à remettre en cause.

Mais le fait est que le son de ces jeunes gens ressemble comme deux gouttes d'eau à ceux qu'avaient "les anciens". La nouvelle scène froide rend hommage et cite à tort et à travers le nom de ces fabuleux pairs.
Il y a des pairs très connus comme Joy Division ou encore Charles De Goal qu'on ne présente plus, mais il y a néanmoins beaucoup de groupes restés nettement plus intimiste, Nine Circles est de cette seconde zone.

Créé en 1980 à Amsterdam, tout près du royaume électronique qu'est l'Allemagne, Lidia Fiala et Peter Van Garderen lanceront leurs boites à rythme à l'assaut des âmes lourdes. Lors de sa première carrière (vous comprendrez pourquoi je dis ça à la fin), Nine Circles n'a pas eu l'opportunité de sortir un album, seuls trois titres sont parus ici et là sur quelques compilations présentant des groupes du moment:

  • Colonial Vipers - cassette 24 titres sortie sur le label Trumpett (TRUM 0008) en 1982 aux Pays-Bas.
  •  The Best Of The Rest 11/12 - cassette 27 titres parue sur le label A Modern Product en 1982 en Allemagne. Cette cassette et la précédente ne comportait qu'un titre du groupe: How About The Aims In Live.
  •  Radionome - vinyle 11 titres sorti sur le label VPRO ‎(VPRO 1010) aux Pays-Bas toujours en 1982. Deux titres de Nine Circles sont sur cette compilation: Twinkling Stars et What's There Left



Le support le plus connu du groupe est le CD bootleg Nine Cirles que je vous présente aujourd'hui. Sorti en 1996 en Allemagne, ce CD représente l'une des deux bases incontournables du groupe, l'autre étant le double vinyle The Early Days paru en 2012 sur le label Genetic Music et réédité en 2014 par le même label sous format CD. 

Le groupe se reforma avec Per-Anders Kurenbach en remplacement de Peter Van Garderen pour donner l'album Alice en 2014, disque évidement bien moins tranchant que ce que le groupe a pu faire au début des années 80. 

Nine Circles, duo à ne pas mettre entre toutes les mains. 



Nine Cirlces - Twinkling Stars: